Le Monde des Chimères
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 Livre I: L'Histoire du Monde

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Lou
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Lou


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MessageSujet: Livre I: L'Histoire du Monde   Livre I: L'Histoire du Monde Icon_minitimeDim 16 Aoû - 18:15

Grandes Archives de Chimeria

Bibliothèque Impériale d’Antiqua Draconia Civitas

Livre I
Histoire du Monde


Sur ordre de son Altesse Impériale d’Equilibrium, j’ai nommé l’Impératrice Lou : moi, Manfred de Chartelin, Grand Connétable, ami et garde du corps personnel de son Altesse, ai été chargé de mettre par écrit l’essentiel concernant notre monde de Chimeria.

Ainsi Chimeria se compose de quatre provinces qui encerclent le cœur de l’Empire : Equilibrium. Nous avons donc au Nord-est, le Monde des Chimères où vivent les Hommes, les Semi-Hommes ou encore les Nains. Au Sud-est se trouvent les Terres Enchantées, toujours baignées de lumière et calmes. C’est ici que vivent les Elfes, les Semi-Elfes ainsi que les Farfadets, Fées, et Lutins, certains prétendent même y avoir vu des esprits…Au Sud-ouest il s’agit des Terres Nocturnes, un endroit sinistre où les plantes sont rares, et où les nuits sont longues. C’est le pays des Vampires, des Loups Garous et des adeptes de la magie noire. Enfin au Nord-ouest, barré par les redoutables Montagnes de Fer, se trouvent les Mondes Inexplorés. On les appelle ainsi car personne n’a pu y aller…du moins personne n’a pu prétendre y être allé et avoir la chance d’en revenir pour raconter ce qu’il y a vu. On parle de beaucoup de choses, mais on ne sait rien sur ces mondes. Les Montagnes de Fer sont dites « infranchissables d’une autre façon qu’en volant ».
Au centre de ces quatre provinces se trouve Equilibrium, le cœur de l’Empire, c’est un territoire neutre où aucun conflit ne peut troubler la paix. Ses frontières sont délimitées par la Grande Muraille, gardée par la terrible Garde Impériale, que je dirige. Cette puissante muraille est elle-même entourée de profondes et larges douves. Deux fleuves alimentent ces douves : le Ressac (appelé ainsi en raison de ses flots sans cesse tumultueux, nombres de gens s’y sont noyés), et la Libera (ainsi nommée pour ses eaux qui vont en toute liberté). Tous deux se jettent dans la Mer du Sud. Ces deux fleuves servent de délimitations naturelles entre les Terres des Hommes, les Terres Enchantées, et les Terres Nocturnes. Sur chacune des rives se dressent des murailles dont les portes sont sévèrement gardées et où les passages d’une province à l’autre sont réglementés par la garde impériale.


Mais il n’en a pas toujours été ainsi, en effet, l’Empire ainsi que les différentes provinces n’existaient pas au tout début du monde.



Tout commença lors de l’arrivée des nos « pères » à tous : les Grands Dragons. Voyant ce monde sans vie, où rien ne bougeait, ils décidèrent de créer de nouvelles espèces. Ils donnèrent ainsi naissance aux Hommes, puis les Semi-Hommes, les Nains, les Elfes, les Fées, les lutins et autres farfadets. Les animaux enchantés prirent également vie tels que les licornes ou les griffons des vents. Toute ces créatures peuplèrent notre monde, et vivaient en harmonie les uns avec les autres. Même les animaux pouvaient parler et communiquer avec les autres espèces.
Les dragons apprirent à leurs « enfants » la magie blanche, l’art de se servir des saveurs des plantes, l’astronomie, l’agriculture, l’élevage etc…
Tous étaient heureux et s’entendaient à merveille dans ce monde enchanteur baigné sans cesse d’une douce lumière bienfaisante : le jour avec le soleil, la nuit avec la lune et la multitude d’étoiles.
Mais au fil des générations, certaines créatures avaient développé un caractère et des émotions fortes qui n’échappèrent pas aux Dragons. Prévoyants, ces derniers créèrent une confrérie chargé de surveiller la population. Il fallait des personnes de confiance, et les Dragons cherchèrent dans toutes les races capables d’intelligence, d’anticipation et de survie ceux à qui ils pouvaient confier une si lourde tâche. C’est ainsi qu’une communauté de neuf membres prit vie. Dans la première confrérie, on comptait deux elfes, deux nains, trois humains, une fée et un Grand Maître en la personne de Luastrasza, une superbe Dragonne aux écailles noires, la propre fille du Roi Dragon.
La Confrérie devint une sorte de police de surveillance, elle veillait à la sécurité des biens des Dragons, ainsi qu’aux secrets que ces derniers détenaient cachés. Cette « police » surveillait et guettait le moindre faux pas qui pouvait déclencher un problème. Mais c’était sous-estimer la menace sombre et maléfique qui opérait dans l’ombre, sournoise et silencieuse. Le cœur de certains est aisément corruptible, et la volonté de pouvoir dépasse l’entendement. Et le pire arriva : de précieux manuscrits furent volés dans la bibliothèque privée des Dragons. Ces derniers prirent peur, non seulement ces manuscrits étaient anciens et uniques (ils contenaient des secrets sur des techniques ou des sciences que les Dragons ne voulaient pas révéler à leurs créatures, pensant qu’elles n’étaient pas prêtes à recevoir ces connaissances cachées et à en assimiler leur subtilité et leur sens profond), mais en plus, et c’était sans doute le pire, ce vol signifiait qu’il y avait un ou plusieurs traitres au sein de la confrérie. Cette dernière fut réunie en une assemblée extraordinaire et les dragons menèrent leur enquête. Ignorant tout de l’art de se dissimuler ou de cacher des preuves, les mutins furent vite découverts par leurs maîtres : ainsi les trois hommes et les deux nains de la confrérie durent se rendre à la justice des Dragons. Mais il était trop tard, ils avaient eu le temps de faire cacher les manuscrits qui demeurèrent introuvable malgré les recherches minutieuses des dragons et des derniers membres de la communauté de surveillance. Fous furieux, les Dragons condamnèrent les traîtres à être brulés vifs en public pour donner l’exemple : les trois Humains : Azriel le Bel, Nara la Vive et Oblivius le Timide, puis les deux Nains : Zurblin le Hutin et Aram le Querelleur.
Ces condamnations n’empêchèrent pas le Mal de se rependre, la crainte des Dragons était fondée : les manuscrits volés contenaient un savoir terrifiant tel que l’art de la guerre et de la stratégie militaire, la technique des poisons et des antidotes, la magie noire, ou encore les moyens de construire des machines de guerre ou des armes redoutables et d’une solidité à toute épreuve. C’est ainsi que la Grande Guerre des Martyrs commença : les Hommes et les Nains contre les Elfes et les Fées. Les premiers reprochaient aux seconds d’avoir condamné et martyrisé les cinq héros qui leur avaient apporté ce savoir que les Dragons voulaient leur cacher pour les rendre faibles et esclaves. Or les Humains et les Nains possédaient les manuscrits et étaient bien mieux entraînés à la guerre que les Elfes ou les Fées… Le massacre fût terrible et obligea les Dragons à intervenir. Il fallait un moyen de contrer cette horreur, trouver quelque chose qui occuperait suffisamment les belligérants pour les empêcher de faire la guerre.
C’est ainsi que les Dragons créèrent les saisons, la culture des champs durant toute l’année devint impossible, il fallait suivre le rythme des saisons pour espérer avoir une bonne récolte. Avec les aléas du temps, arrivèrent les disettes et les famines. Puis les maladies s’installèrent, il fallait trouver des moyens de soigner les gens si l’on voulait éviter d’avoir des morts supplémentaires. Les plantes furent le meilleur secours, mais tous ne connaissait pas les potions qui guérissaient, beaucoup périrent dans d’atroces souffrances. Mais cela ne suffisait encore pas aux yeux des Dragons : les animaux sauvages perdirent le don de la parole et de leur gorge ne s’échappèrent plus que des cris ou des rugissements. Cette communication restreinte apporta la crainte et l’angoisse dans les cœurs, les animaux sauvages attaquaient les autres soit par peur ou pour se nourrir. La terrible loi de la Nature fut ainsi apprise au dépend de beaucoup : « tuer ou être tué, manger ou être mangé ». Seuls les Elfes et les Fées ne furent nullement inquiétés par ces nouveaux fléaux : en effet ils ne connaissaient pas la maladie, et avaient toujours eu beaucoup de liens avec la Nature et les animaux sauvages ou domestiques.
Mais tous ces dangers apportèrent d’avantage de malheurs. Au lieu d’être solidaires les uns les autres, les différentes races se jalousaient et il fallait survivre. On tuait pour un morceau de pain ou on volait les plus faibles pour obtenir ce que l’on convoitait. Les conflits au lieu de diminuer s’aggravèrent. D’autant plus qu’il se passa une chose à laquelle les Dragons ne s’attendaient pas. Lors de la Grande Peste qui fît un grand nombre de morts, certaines créatures humanoïdes qui contractèrent la maladie subirent un changement, une mutation des cellules de leur corps, qui au contact de la maladie, au lieu de mourir, se développèrent différemment. Cette mutation génétique aboutit, en quelques générations, à l’arrivée de deux nouvelles espèces : les Lycans (Loups Garou) et les Vampires. Et avec l’arrivée de ces deux nouvelles races débuta la Grande Guerre du Sang dans laquelle nous sommes toujours plongés actuellement. Vampires et Lycans s’affrontent sans relâche.
Devant tant de gâchis et d’horreur, les Dragons, déçus et terrifiés, décidèrent d’agir violemment et fermement. Ils n’avaient plus aucune autorité sur leurs créatures. La confrérie fût dissoute et des débats entre les Dragons débutèrent sur ce qu’il fallait faire.

Citation :

Extrait des Mémoires de Nicodémus, le Magicien


« Certains voulaient éradiquer les créatures de la terre, pour eux toute amélioration était impossible. Mais d’autres comme Luastrasza avaient espoir que ces créatures changent, et qu’il fallait leur donner une deuxième chance. Le ton montait, et le vieux roi prit la parole :

- Nous devons trouver un compromis, détruire ce que nous avons créé serait bien regrettable, d’autant plus que nous savons qu’il y a de bons éléments, des peuples et des races pacifiques ! Nous ne pouvons les condamner pour les erreurs des autres.

- Mais Seigneur ils nous ont volés !


- Menti !

- Trompé !

- Abusé !

Un tonnerre de voix éclata entre ceux qui voulaient détruire et ceux qui voulaient sauver. Quelques dragons s’approchèrent du vieux roi et lui murmurèrent discrètement quelque chose qui fit pâlir le vieux dragon. Il regardait l’assemblée de ses semblables qui se disputaient mutuellement, ses yeux se posèrent sur sa descendance : sa fille Luastrasza (la Radieuse), si forte et si droite, elle ferait une reine terrifiante mais juste, et son fils : Obliscuor (L’Oublié), si timide et si influençable…Il savait que ses enfants s’aimaient plus que tout, mais jamais son fils ne devrait monter sur le trône…il serait la proie des autres qui en feraient ce qu’ils voudraient. Le vieux monarque poussa un long soupir et se redressa imposant le silence.

- J’en appelle à la protection du Sang !

Il s’entailla profondément la patte droite et son sang coula au sol :

- Tant que je vivrais, il ne sera fait aucun mal aux créatures de Chimeria ! A ma mort la protection s’éteindra et mon successeur agira selon son âme et conscience.
Il y eût des murmures, certains dragons se regardaient avec une étrange lueur dans les yeux.


Et les choses furent comme le vieux roi en avait décidé, les dragons devaient se retirer au Nord-ouest du Monde, s’enfermant derrière les Montages de Fer. Ils emportèrent avec eux les seuls créatures que nul n’avait pu corrompre et qui s’étaient vues massacrées pour leur pouvoir de guérison : les belles licornes. Ils privaient ainsi les autres de ce moyen de facilité pour guérir de leurs maux.
Le vieux roi décréta que nul dragon ne pourrait franchir la Montage de Fer même en volant, il avait placé une barrière magique invisible pour les empêcher de passer.
Je me souviens de ce jour terrible que fût l’émigration des Dragons vers ce que l’on appela les Mondes Inexplorés. Alors que le vieux roi lançait l’enchantement qui empêcherait les dragons de franchir les Montages de Fer, deux grands dragons foncèrent sur lui. Il y eut des cris et un flash. Lorsque tous reprirent leurs esprits, l’horreur les figea, les deux dragons avaient généré une flèche d’énergie qui devait transpercer le vieux roi…mais quelqu’un d’autre c’était interposé…Luastrasza. Elle avait reçu la flèche magique en plein abdomen…son cri mêlé au mien glacèrent le sang des autres, qui virent la jeune dragonne chuter vers les plaines, au bas des montagnes…Le vieux roi ainsi que bien d’autres voulurent lui porter secours, mais il était trop tard, la barrière enchantée avait été invoquée et de par la Protection du Sang et le pacte que le vieux roi avait prononcé durant la réunion, la barrière ne pouvait plus être ôtée. Seule la mort du vieux roi la détruirait et permettrait aux Dragons de passer librement à nouveau…

Je me précipitais vers le lieu où j’avais vu sombrer le corps de Luastrasza. La dragonne gisait au sol, ses yeux se posèrent sur moi, elle savait que je ferais tout pour l’empêcher de mourir »
Ce qu’il advint de cette dragonne, nous l’ignorons. Mais c’est à ce moment que fut créé l’Empire. Les créatures, atterrées du départ des Dragons, se sentaient perdus, ils allaient devoir se débrouiller seuls. Ils se tournèrent donc vers cet étranger qu’ils ne connaissaient pas qui lui semblait tout savoir et qui inspirait tant de confiance : Nicodémus le Magicien, dont la sagesse était sans égale. Ce dernier décida de construire la Grande Muraille. Il fit bâtir des défenses imprenables pour protéger ce qui devint Equilibrium. Il ordonna que soient créés les royaumes avec à leur tête des personnes dignes de confiances. C’est ce qui fût fait.
L’Empire naquit et à sa tête fût placée la jeune Impératrice : Lou. Nicodémus l’avait montrée comme une enfant prodigue à qui il avait enseigné le savoir complet que détenaient les Dragons.

L’impératrice règne toujours, au bout d’un demi millénaire…La Guerre de Sang fait rage, mais au moins, ceux qui veulent vivre en paix le peuvent. A Equilibrium la guerre est interdite, le port d’arme n’est pas autorisé et l’on y respire la paix et la tranquillité.
L’Histoire de la Création par les dragons devint une légende…la légende devint un mythe, et pus personne n’entendit parler de ces somptueuses créatures ailées.
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